FICHE TECHNIQUE
(incomplète)

Titre : Ninja, The Final Duel
Aka : The Final Duel
Directed by : Robert Tai
Screenplay by : Robert Tai
Choregrapher : Robert Tai
Produced by : Robert Tai / Albert Chang
Executive producer : Bob Chang
Supervised by : Soony Chong


©1986

Tai O meter

Kung Fu meter

 

CAST


Alexander Lo
is Prince Sanada

Alan Lee
is Lucifer Lee

So Yuen Fung

is Sanada Assistant

Eugène Thomas

is The Black Monk

Alice Tseng

is The Naked Fighter

Silvio Azolini

is California Monk # 1

William Yen

is a Young Monk

Lee Yi Min

is a Shaolin Monk

Ahmed Najja

is California Monk # 2

Richard Tseng

is Shaolin Head

Wong Hap

is Japanese
Shaolin Head

Wong Chi Sang

is a Japanese
Shaolin Master

Lee Jo Wing
is a Shaolin Monk


Kim Fan

is a Shaolin Master

Unidentified

is Shaolin Drumer

More
to come...

SCHÉMA EXPLICATIF DU FOUTOIR NINJA FINAL DUEL :

CRITIQUE
(temporaire)

Les ninjas ne sont pas contents et veulent faire leur fête aux moines shaolin. Les deux groupes vont bientôt s'étoffer pour se faire face et décider enfin qui sortira vainqueur de ce duel final.

TEASER :

Nous avons donc à ma gauche :
Les Seven Elements Ninjas et leur chef (Alan Lee), le nain teigneux en short qui joue de la flûte psychédélique, hypnotise avec les mains et maîtrise parfaitement la téléportation. Attention ! Ces ninjas sont parmi les plus féroces, adeptes de techniques inédites dont voici les 7 éléments :
The OKINAWAN THUNDER FIST (le coup de poing qui fait voler à 15 m)
The NINJA LIGHT SKILL (l'aptitude à faire 15 flips et 20 rotations en 1 seul saut)
The WATER SPIDER ASSAULT UNIT (des ninjas qui chevauchent des araignées flottantes et sauteuses !)
The IRON TIGER CONQUERS THE FOREST (des ninjas félins masqués et bardés de griffes mortelles sur chaque articulation qui font de la varap sur les arbres, un classique des ninjas)
The NINJA ROCK CLIMBING FORMATION (escalader un à pic de 50 m en 5 sec. n'est plus un problème !)
The HELL UNDER EARTH MANEUVRE (des ninjas qui se déplacent sous terre à la Duel to the death, respirent avec un bambou et creusent à la vitesse de l'éclair avec des petites pelles, classique du ninja "sous-terrain")
The NINJA HEAVEN DEATH WISH BLADE (l'attaque circulaire lacérante à coups de chaînes tranchantes)

Et à ma droite :
- Les Shaolin Chinois, sages et respectés, ils sont la cible des ninjas, mais n'ont peur de rien et ne sont pas là pour rigoler. 2 d'entre eux (dont Lee Yi Min) semblent invincibles et leur maître à tous sait de quoi il parle !
- Les Shaolin Japonais dont les deux représentants les plus valeureux ont été choisi après une épreuve extrême pour aller jusqu'au plus réputé des temples Shaolin en Chine et parfaire leur formation : Alexander Lo Rei et son bouffon de service (Charliema Nsu déjà side kick d'Alexander dans Mafia Vs Ninja) forment cette équipe de choc.
- La combattante mystérieuse : Alice Tseng la spécialiste du naked kung fu nous fait une démo en nue intégrale avec en bonus un saut grand écart vu en contre plongée unique en son genre.
- Le black Monk (Eugene T. Tramell), une masse genre Dennis Rodman qui sait rester imperturbable et dispose d'une force phénoménale ! Un grand maître Shaolin.
- Les moines californiens ! (Silvio Azzolini et Amhed Najja), qui sont venus parfaire leurs connaissances au temple shaolin mais vont plutôt trouver les ennuis !
- Un jeune moine japonais est envoyé en Chine pour avertir le temple Shaolin qu’une attaque de ninjas serait imminente. Sur sa route, il rencontre des moines indous et des lamas, qui après avoir éclairci un malentendu facheux, vont l’aider dans sa protection du temple.

FIN DE TEASER

Ninja final duel, l'un des plus beau fleuron du kung fu bis taiwanais est aussi le film préféré de Robert Tai. Le métrage originel durait plus de 13h tournées entre 1984 et 1986, une soif inarrêtable de chorégraphies qu'il condensera en 8 heures pour sa version exploitée qui sortira uniquement sous la forme de quatre vhs taiwanaises de 1h40 chacune, extrêmement difficiles à trouver, interdites à la distribution, que seuls quelques spécialistes possèdent aujourd'hui. Il parvient néanmoins à sortir son "oeuvre" en 1986 sous la forme d'un long métrage, en l'occurence ce film titré Ninja Final Duel. Un autre volet tiré des vhs taiwanaises originelles sortira finalement avec beaucoup de difficultés en 1999 sous le nom de Shaolin Dolemite, libéré grâce à Toby Russell, ami proche et fan de Robert, et la participation express de Rudy Ray Moore aka le "Dolemite", ancien acteur de blaxploitation 70's US. Réalisé entièrement en extérieur, l'action de Final duel a pour cadre l'un des plus utilisé parmi les magnifiques temples shaolin coréens, que l'on retrouvera dans nombre de kung fus de seconde zone, ainsi que dans le chef d'oeuvre de King Hu Raining in the mountain.

Muni d'un scénario absolument anecdotique, la confrontation entre les ninjas japonais qui veulent mettre fin aux moines shaolin, Final duel réunit une large brochette de combattants habitués du réalisateur. Alexander Lo, acteur fétiche, ami et disciple de Robert, y incarne donc un shaolin japonais qui part pour la Chine au temple shaolin originel afin de prévenir l'attaque des ninjas, accompagné de Charliema Nsu. Du côté shaolin, Lee I Min, grand ami de Robert, joue un valeureux moine tandis que les 3 gweilos préférés de Bob incarnent des shaolins californiens en visite au temple (Ahmed Najja et le longiligne Silvio Azzolini tous deux experts du tambourin ainsi que le terrible Eugene T. Trammel, ancien DJ reconverti en redoutable guerrier black grâce à son faciès et son très bon niveau en Taekwondo). Notons à nouveau la plus mémorable participation de l'une des grandes adeptes des combattantes entièrement nues, la très impudique Alice Tseng. Opposé à cette fine équipe loin d'être exhaustive, Alan Lee se déchaîne dans un rôle de nain teigneux et ricaneur, leader déluré des maléfiques ninjas, spécialiste de la téléportation et de l'hypnose grâce à sa flûte magique qui s'utilise comme pourrait le faire un charmeur de serpent, accompagnée d'effets caléïdoscopiques uniques en leur genre. A ses ordres, une troupe de ninjas baptisée "Seven element ninja" qui usent de techniques méconnues et ajoutent au charme indéniable de cette douce folie. Parmi ces sept techniques mortelles présentées au début du film tel un véritable clip promotionnel, citons principalement la technique des ninjas souterrains qui se déplacent sous terre à vitesse grand V en creusant avec des pelles de l'armée américaine, et la plus culte des techniques jamais inventées, l'escadron de ninjas chevauchant des araignées volantes en polystyrène. Ses sept techniques ne sont pas toutes utilisées ici simplement parce que les manquantes sont dans les autres volets oubliés.

Au delà de sa profusion de délires bis et de son rythme de combat proche du non stop, Final duel a l'énorme avantage de proposer une palette de très bons techniciens dont Alexander Lo Rei, Lee I Min, Eugène Trammel et Alan lee, et une mise en scène unique et épileptique menée par un très grand amoureux des chorégraphies speedées, violentes et câblées. Malgré son expérience acquise au côté de Chang Cheh qui laisse indéniablement des traces sur son style (du sang et des morts !), Robert a encore une fois des moyens extrêmement limités pour donner vie à ses folles idées. Mais qu'importe le rendu final, et ç'est là où sa force réside, Robert a la foi tout comme ses acteurs / disciples qui le suivent aveuglément dans son envie extrême et son goût pour la rage caricaturale. Il ne s'embarrasse pas des considérations financières et tourne sans la moindre hésitation quitte à obtenir un résultat très Z, pour le plus grand plaisir des amateurs. Il mélange sans vergogne les techniques improbables, les câbles par dizaine parfaitement visibles, les mannequins en mousse qui traverse le cadre, les giclées de peinture rouge, les gros plans de faciès enragés, une poignée d'effets gores très cheap, ajoute une bande musicale piquée un peu partout, le thème musical de Rambo qui colle plutôt bien à l'ambiance "ça va chier !", un insert de quelques secondes de l'intro du thème de Ghosbusters ! des nappes de Das Boot ou encore le thème principal de 12 gold medaillons qui ajoute encore à l'entrain, et offre au final un véritable petit bijou déluré réalisé au lance-pierre mais qui n'a que très peu de concurrents.

 

GOODIES

Voici donc les 3 couvertures des VHS originales taiwanaises de Ninja Final Duel :
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Désolé pour le copyright, on me l'a demandé, vu la rareté de la chose.

En bonus, les autres couvertures disponibles :
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le dvd le plus facile à trouver


l'affiche thaïlandaise

l'affiche taiwanaise
   

une vhs

une autre vhs

un autre dvd de moins bonne qualité que le dvd courrant.

Bientôt, une galerie inédite de photos d'exploitation.
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GALERIE EXCLUSIVE DE PHOTOS D'EXPLOITATION
EXCLUSIVE NINJA FINAL DUEL STILLS PHOTOS GALLERY

 


 

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