 
Shaolin Vs Ninja (1980) et Shaolin Vs Lama (1983)
Bio initialement publiée sur http://www.nanarland.com
PRÉSENTATION
Ninja Final Duel (1985) |
De son vrai nom Law Yui, Alexander Lo Rei alias Alexander Lou est un acteur, ou disons plutôt un "performer", spécialiste des petits budgets taiwanais indépendants et bien connu des écumeurs de kung fu bis et autres films de ninjas qui dépotent. C'est l'acteur fétiche de Robert Tai et son disciple attitré avec qui il travaillera presque exclusivement suite à un certain Incredible kung fu mission aka "Les 5 Mercenaires (1979).
Il est surtout un combattant tout en muscles au style très particulier aussi fluide que puissant. Il joue la plupart du temps l'élève surdoué très impulsif qui laisse facilement éclater sa rage, unique sentiment qu'il semble d’ailleurs savoir jouer. Non-acteur en puissance, Alexander n'en reste pas moins toujours très impliqué et très attachant ce qui ajoute à son physique hors normes (peut-être le plus baraqué des fighters asiatiques avec Bolo Yeung) et à ses énormes capacités martiales.
PARCOURS
Alexander Lou vient d'une famille taiwanaise de combattants. Son frère aîné Tong Lung, champion de Tae Kwon Do, était une star de films 70's avec qui il tournera d'ailleurs à plusieurs reprises (Mafia Vs Ninja, Massacre au Village ). A son tour, champion taiwanais toute catégorie de Taekwondo en 1978, il est vraisemblablement présenté par son frère à Lam Tien Hung, producteur taiwanais très influent et ami de Robert Tai. Ce dernier s'entend de suite parfaitement avec Alexander et lui permet d'inclure quelques tournages comme Heroes and Fistfull of talons.
Il fait ses véritables débuts en 1979 dans "Les 5 Mercenaires" (1) où il est choisi avec 5 autres jeunes acteurs / athlètes par son mentor Robert Tai, pour interpréter le bon disciple, discret, soupe au lait mais attentif et talentueux, au sein d'une équipe de bras cassés bientôt entraînée par la star du film, John Liu.
Dans ce sympathique petit kung fu indépendant qui met donc en vedette l'ultra kicker John Liu surnommé "Mister Incredible Stretch Kick", le physique d'Alexander fait déjà des merveilles, en particulier aux yeux de Robert Tai, ce qui lui permet d'activement participer au final où il se retrouve "Fister" attitré au cœur d'un combat à trois aux côtés de John Liu le kicker face à Robert Tai en bad guy. Pour la première fois, il y laisse éclater sa fureur sans maquillage, une véritable marque de fabrique en devenir. Une amitié est née, Robert Tai trouve en Alexander un disciple aussi flexible, attentif et professionnel que puissant, impliqué et enragé. .
  
-------------------------------------------------------------------Alexander est tristesse ------------- Dès son premier film Alexander fait déjà du Alexander
Robert Tai choisit très vite Alexander en premier rôle dans Secret Rivals 3 (1979), ultime séquelle d'un kung fu culte (2) toujours avec John Liu remis sur le tapis par Robert Tai qui avait senti le projet porteur en voyant le duo sur Incredible kung fu mission.
 
avec John Liu dans Secret Rivals 3 aka New North Kicks and South Hand Blows (1979)
En guise de tout premier film réalisé, Tai accepte son premier 2 en 1, Devil Killer aka "Le Tueur du Kung Fu" (1980), jolie rareté réalisée en partie seulement par Tai qui met en vedette 4 personnages dont Alexander Lou et son frère Tong Lung en flics enquêteurs dans un petit village paumé pourri par la corruption. 2 en 1 étonnamment cohérent malgré tout, ce kung fu ultra fauché mais nerveux et très violent de bout en bout a ses adeptes, en partie parce qu'il voit ses deux héros se faire tuer au milieu du film alors qu'Alexander ne débarque que dans la seconde partie.
  
Devil Killer aka Ninja Exterminators (1980)
Soutenu par son Sifu (maître), Alexander est choisi pour être en tête d’affiche du premier film entièrement réalisé par Robert Tai, Shaolin vs Ninja (1980), titre concept à lui tout seul qui comporte pourtant davantage de samouraïs que de vrais bon gros ninjas, et grand projet personnel où le réalisateur s’entoure de tous ses collaborateurs les plus proches
notamment Lam Tien Hung qui pose avec lui les bases du projet. Kung fu shaolin réunissant chinois et japonais malgré eux, croisement entre "Secret Rivals" et le "Shaolin contre Ninja" de Liu Chia Liang, premier film malade et total à la fois servi avec une sauce martiale très relevée techniquement, film réputé, côté underground, au point d'en faire l'un des maillon primordial des combats câblés modernes, il n’existe malheureusement qu’en rip de vhs extrêmement recadré et décrépi comme en témoignent les morceaux tout simplement foutues et reflète bien tout le paradoxe Robert Tai. Mais je m'égare...
 
Shaolin Vs Ninja (1980)
Le succès de Shaolin Vs Ninja n'est clairement pas à la hauteur des espoirs fondés, ce en partie à cause des moyens de distribution dérisoires des taiwanais et de la violence du film qui est à total contre courant de la vague kung fu comédie HK menée par Jackie Chan.
Afin de suivre davantage la mouvance, Tai entreprend l'appétissant "Chastity Kung Fu" aka Massacre au village aka "Ninja et les Disciples du Temple de Shaolin" (1981) où Alexander pas extrêmement présent y va pourtant franchement dans son rôle de Grand frère des montagnes bon qu'à taper, dernier protecteur des nenfants du village, véritable Hulk qu'il ne vaut mieux pas chercher. Malgré sa relative courte présence (ou peut-être grâce), il y est à son plus haut niveau de surjeu enragé, bon gars brutal quasi muet (hormis les cris de guerre) qui se place en combattant atypique dans le paysage du kung fu. Il est d'ailleurs étonnant de noter à quel point Alexander tranche net avec l'ambiance guillerette de ce kung fu qui se veut comédie, et aborde le final comme un taureau qu'on lâche dans l'arène.
A la différence des autres combattants old school indépendants axés sur la voie martiale (relations maître/élève), les performances de gymnaste (l'opéra avec Jackie Chan, etc), les performances comiques et / ou sur l'aura du petit dragon (fake Bruce nous voilà), Alexander développe un style disons plus moderne qui mêle l'inévitable entraînement, le côté féroce et implacable de Bruce, les performances de l'opéra grâce aux leçons de Robert Tai, et surtout une certaine touche occidentale, une volonté et un ton sérieux accompagnés d'action burnée et de poses qui rappellent celles des culturistes.
  
Massacre au village (1981) ------------------------------------------------------------------------------ -Ninja Final Duel (1985)
Une touche très Rambo dans l’âme qui en fait un héros très sérieux, expéditif et indépendant, davantage Taureau déterminé et rebelle que vrai disciple respectueux ou justicier irréprochable. Robert Tai trouve d’ailleurs en Alexander la parfaite incarnation de son alter ego à l’écran, le disciple autant attentif que défiant l’autorité par son indépendance. Au final, pas question de conclure par une réflexion sur la voie martiale ni même de grands élans de fraternité, Alexander n’a qu’un seul objectif : se venger et casser la goule aux responsables. Et si il y a un entraînement en plus, c’est cool, ça nous fera de la séquence Rambo Shaolin en bonus.
  
Massacre au village aka Shaolin chastity kung fu aka Revenge of the dragon 2 (1981)
S'en suit le peu connu Shaolin Temple Against Lama (1982), sorte de séquelle de "shaolin vs ninja" et préquelle du "Shaolin Vs Lama" à venir, où il joue un prince Lama qui vient en aide aux shaolins. Petit kung fu shaolin typiquement taiwanais chorégraphié par Robert Tai, "Shaolin Temple against Lama" présente une belle brochette de méchants patibulaires contre lesquels Alexander affiche ouvertement ses superbes capacités autant que ses excès de faciès.
 
Shaolin Temple against Lama aka "Les Guerriers du Temple Maudit" (1981)
La même année, il joue un grand frère shaolin détenteur d'un parchemin sacré qu'il doit protéger d'une horde de méchants frappés dans l'excellent et ultra recommandé Guards of Shaolin (1982).
 
Guards of Shaolin sorti chez nous sous le titre Les Gardes de Shaolin (1984)
Alexander Lou explose ensuite, et ce même en occident grâce à l'expansion du marché de la vidéo et à son rôle titre suivant dans Mafia Vs Ninja (1982) qui met en vedette Alexander pris au piège par la mafia, contrainte d'engager deux gweilos et deux vils japonais pour l'occasion. C'est dans ce kung fu urbain aussi jusquauboutiste que menfoutiste que l'on ressent le plus l'influence de l'Ogre de la Shaw Brothers, Chang Cheh, mentor du réalisateur Robert Tai. La notion de vengeance sanglante et de protagonistes sacrifiés sur l'autel de la justice y bat son plein. Plus que cela, la partie finale nos abreuve des premières troupes ninjas vraiment cinglées, comme les aime Nanarland, adeptes des touffes d'herbes qui filent au sol et autres bombinettes multicolores. Mafia Vs Ninja introduit aussi les premiers gweilos qui suivront le chemin d'Alexander et dont Robert Tai avait bien avant tout le monde senti le potentiel commercial : le sud américain Sylvio Azzolini, inimitable croupier grand et sec adepte des couteaux déchiqueteurs de pommes volantes, et le fameux Eugene Thomas alias Eugene T. Tramell en jogger kicker du Bronx. Très vite bon copain d'Alexander à la vie comme à l'écran, ce duo est une nouvelle preuve que l'influence occidentale est bien présente chez Robert Tai. Eugene Thomas campe par excellence le black de service, et Alexander continue d'autant plus à cultiver une attitude s'approchant du justicier dans la ville puisant allègrement de surcroît dans les attitudes de Bruce Lee. Ce kung fu qui fit un beau carton déboucha sur la série vidéo de 3x1h30 Mafia Kids (1983), le film à l'identique agrémenté de scènes aditionnelles à n'en plus finir pour le meilleur, plusieurs nouveaux combats, et le pire, des scènes de dialogues inter-minables.
 
Mafia Vs Ninja (1982)
Fort de ce succès, Alexander Lou enchaîne les rôles titres avec d'autres réalisateurs, toujours accompagné de sa troupe désormais habituelle d'amis taiwanais, dans des kung fus shaolin indépendants au budget extrêmement limité où il incarne toujours le disciple revanchard qui suit un entraînement sur Stallonien qui n'est pas sans rappeler par moment Cuneyt Arkin (voir la marche avec cailloux en polystyrène attachés au pieds dans Shaolin Vs Lama (1983), les atémis enragés de Guards of Shaolin (1982), etc), avec un niveau martial bien plus convaincant forcément, comme en témoignent ce dernier, Le Chasseur de Ninja aka Wu Tang Vs Ninja (1984) ou Shaolin Vs lama (1983), 3 magnifiques petites perles de kung fu shaolin taiwanais très conseillées où Alexander y est au top de ses capacités martiales.
 
avec le démon au masque d'acier dans Ninja Kids (1982)
Film de Joseph Kuo et remontage condensé d'une série originale de 3 x 1h30
titrée Venom of the Ninja aka Ninja kiss of Death aka Ninja Death
 
Shaolin Vs Lama aka Shaolin contre Lama (1983)
 
Le Chasseur de Ninja aka Wu Tang Vs Ninja (1984) avec Mike Wong
1984, Alexander enchaîne sans relâche et se dirige vers sa plus belle brochette de nawak filmé en compagnie d'Eugène Thomas qu'il retrouve suite à Mafia Vs Ninja.
En partie influencé par Robert Tai, le taiwanais Ng Kwok Yan, bon ami du groupe lui aussi, engage Alexander ainsi que quelques autres cascadeurs habitués de Tai (William Yen) pour jouer The Super Ninja (1984). Tremplin parfait pour la suite de sa carrière, il va dès lors endosser sa panoplie de guerrier de l’ombre qu’il combattait plutôt jusqu’à présent. Avec USA Ninja (1985) et Ninja Condor 13 (1987) toujours sous la houlette de Ng Kwok Yan, cette sorte de trilogie ninja constitue un beau fleuron (plus ou moins nanar selon l’humeur) du film de ninjas taiwanais. Alexander se moule parfaitement dans l'orientation clairement plus occidentale de ces trois films. En digne représentant de la loi, ancien super ninja blanc qui a raccroché depuis un moment, Rambo encore et toujours, il y redouble d'entraînements testostéronés toujours accompagné d’un taux de Gweilos plus que correct, d'où les inévitables scènes de commissariat, et surtout de son pote Eugène Thomas. Un duo bien senti qui fonctionne malgré le niveau intellectuel inversement proportionnel à la dose de tatanes dispensées. Parallèlement, Ng Kwok Yan cultive une collaboration juteuse avec les Etats-Unis où ses films trouvent leur succès en vidéo.
Avec un nez toujours aussi creux et ses méthodes habituelles, Godfrey Ho lui-même reprend le concept en 1987 pour une ultime suite au Super Ninja qui nous donnera un piteux 2 en 1 Super Ninja 2, rescotchage Godfreyhoesque de scènes non finalisées avec Alexander et de ses habituels ninjas de fond de poubelle.
   
 
The Super Ninja (1984) avec son poto Eugène Thomas

Ninja Condor 13 (1987)
Parallèlement avec ses amis gweilos (Eugène Thomas, Toby Russell, John Ladalski, Sylvio Azzolini et Amhed Aja), Alexander Lou revient auprès de Robert Tai pour interpréter un shaolin japonais bien décidé qui malgré tous les préjugés s’en va prêter main forte aux shaolins chinois attaqués par les ninjas. Certains auront déjà senti la magnifique odeur du nawak ultime de Robert Tai : Ninja Final Duel (1986) et sa suite Shaolin Dolemite (sorti en 1999 seulement). Toujours à contre-courant comparé au disciple traditionnel du kung fu, Alexander Lou est introduit comme un disciple déjà doué qui arrive seul en terrain inconnu et devra découvrir la frontière entre le bien et le mal pour choisir son camp…. Bon, c’est bien joli mais pour faire court, il s’entraîne comme un ouf, le seul objectif étant de montrer chaque centimètre carré de son corps bander à l’extrême, et laisse à nouveau exploser ses crises de rage vengeresse à la face du malheureux qui ose l’embobiner. Il y est accompagné de gweilos donc, mais aussi d'une large troupe de fidèles athlètes qui complètent une brochette multi ethnique à découvrir d’urgence.
 
Ninja Final Duel (1985)
C’est à croire qu'il ne choisit à ce moment que les films où il y a un shaolin, un ninja ou un versus... En tout cas, il engrange pendant tout ce temps une longue (bonne c'est à voir) expérience de réalisateur et de chorégraphe recevant les leçons de Ng Kwok Yan et Robert Tai qui l'aideront à passer tout seul derrière la caméra.
juste après avoir chorégraphié un ultime film réalisé par Robert Tai, le clairement nanar Blood Fight 2 aka Death Cage, Alexander fait semblr-t-il une bonne pause.

Blood Fight 2 (1988)
Et nous voilà dans les années 90 où la vague ninja est bien morte et où Alexander peine à décrocher des premiers rôles dans un marché taiwanais manquant toujours cruellement de moyens. Petit détour par un certain Daddha Connection (1990), film de son copain britannique Toby Russell. Alexander se débrouille plutôt pas mal au final comparé à un bon paquet d’autres acteurs déchus, et parvient à rester en selle avec la grande vague des Heroic Bloodshed (The Killer) et des Girls with Guns HK. Il joue alors les seconds rôles dans des petits films d’action HK comme Triad Assassinator (1990), Bloody Brothers (1994) ou Angel of Vengeance (1993) où il partage tout de même l’affiche avec la super fighteuse Yukari Oshima.
 
Triad Assassinator (1990) ----------------- Angel of Vengeance (1993)
Il revient une ultime fois aux côtés de Robert Tai en tant qu’acteur dans Legend of the drunken Tiger (1992), kung fu à l’ancienne à oublier très vite, et en tant que chorégraphe dans Fists of Legends 2 (1996), 2 en 1 foutraque à réserver aux forcenés du kung fu qui met tout de même en scène un faux Jet Li, un faux Jean-Claude Van Damme (Todd Senofonte, sa doublure officielle) de 1996 et un faux Bruce Lee de 1973 !
 
Legend of the drunken Tiger (1992)---------- ---------------------------------Fists of Legends 2 (1996)
Passons, Alexander est aujourd'hui un chorégraphe / réalisateur plutôt bien payé pour des séries de la télé publique taiwanaise et quelques films au cinéma. Depuis 1996, Il est passé derrière la caméra dans des films HK et taiwanais obscurs au possible tels que Series of Murder Files] (1996) ou Mission of Hero (1998).
Le principal accomplissement d’Alexander est d’avoir su surfer sur toutes les vagues de la baston indépendante en se forgeant un personnage entier et nanardement bien alimenté par ses magnifiques performances d'acteur, un héros aussi droit et implacable que soupe au lait et caricatural, avec un style entre le kung fu traditionnel, la baston pure et les fragrances aériennes, le tout "intelligemment" forgé par Robert Tai.
La principale différence avec la plupart des autres fighters nanars est simplement que lui sait se battre, et fichtrement bien même, au même titre qu'un Hwang Jang Lee. Il le montrera aussi bien par ses poings, la puissance de ses kicks que par une panoplie sans limite d'acrobaties et de tricks câblés et fauchés en tout genre.
Toujours entouré d'une troupe fidèle qui constitue tout de même la crême martiale taiwanaise, point crucial qui différencie nettement les films avec Alexander des énormes nanars à la Godfrey Ho. Mais oui, malgré ses qualités physiques, Alexander est bien un digne représentant des acteurs nanars de baston. Sa seule présence à l’écran promet un festival de cris de rage et de moues bizarroïdes, une déferlante de jeu de composition infâme coincé entre la non-expressivité et la profondeur de réflexion du plus beau des Rambo Taiwanais. Plus que tout cela, Alexander Lou a toujours su trouver sa voie en jouant dans les plus déglingués, survoltés et fantaisistes des films de baston taiwanais. Il en reste indéniablement l’un des plus beaux représentant, et je ne peux que conseiller de le découvrir si ce n'est déjà fait.
FILMOGRAPHIE
INTERPRETE
Deadly Assault (1994)
Revanchist (1994)
Bloody Brothers (1994)
Drug Tiger (1993)
Angel of Vengeance (1993)
Top Fighter (1993)
No Guilty (1992)
Legend of the Drunken Tiger (1992)
Gambling Ghost Are Ready (1992)
Shy Spirit (1991)
Magic Amethyst (1991)
Yellow Rain (1991)
Triad Assassinator aka life is a bet (1990)
Dada Connection (1990)
Super Ninja 2 aka ninja, the battalion (1987)
Ninja Condor 13 aka ninja condors (1987)
USA Ninja aka ninja in the usa (1985)
Shaolin Dolemite aka ninja final duel 2 (1985 / released in 1999)
Ninja Final Duel aka ninja, the final duel (1985)
The Super Ninja aka killers invincible (1984)
Wu Tang vs Ninja aka ninja hunter aka le chasseur de ninja (1984)
Mafia Kids : série télé (1983)
Mafia Vs Ninja aka mafia kids (1982 /realeased in 1984)
Shaolin vs. Lama aka shaolin contre lama (1983)
Ninja Kids aka masque d'acier contre ninja aka ninja death 1, 2, 3 aka ninja kiss of death aka venom of the ninja 1, 2, 3 (1982)
Ninja Vs Shaolin Guards aka guards of shaolin aka les gardes de shaolin (1981 / released in 1982)
Shaolin Temple against Lama aka shaolin against lama aka les guerriers du temple maudit (1982)
Shaolin Chastity Kung Fu aka massacre au village (1981)
Shaolin Vs Ninja aka shaolin contre ninja (1980-81)
Devil killer aka ninja exterminators aka le tueur du kung fu(1980)
Secret Rivals 3 aka northern kicks, southern fists aka north kicks (1979 / released in 1981)
The Incredible Kung-Fu mission aka les mercenaires du kung fu (1979)
CHORÉGRAPHE
Fist Of Legends 2 aka iron bodyguards (1996)
Kung Fu Wonderchild (1986)
RÉALISATEUR
Mission of Hero (1998)
Series of Murder Files (1996)
N°13 Command (1996)
(1) Les 5 mercenaires est sorti chez nous en DVD chez Bachs Films et ressorti chez Prism sous le titre Shaolins d’acier, l’une des plus incroyables et honteuse flying jaquette jamais pondue, utilisant sans vergogne le titre, les photos, les crédits et même le résumé de l’incontournable (et pourtant pas encore sorti chez nous) Iron Monkey de Yuen Woo Ping avec Donnie Yen.

(2) La série indépendante des Secret Rivals réalisé par le respecté Ng See Yuen (le découvreur de JCVD, Jackie Chan et Tsui Hark tout de même) conte le combat d’un spécialiste du Kick du Sud et d’un spécialiste des poings du Nord face à un bad guy ultime : l’incontournable Hwang Jang Lee pour les deux premiers volets et Robert Tai insipide au possible dans le N°3.

Avec Miu Ho et la troupe d'enfants acrobates de Shaolin Chastity Kung Fu (1981)
iconographie : drkungfu / cinemasie
rarekungfumovies (photos Ninja Final Duel, Shaolin Temple against Lama)
hkcinemagic (photo Triad Assassinator)
hkmdb (photo Angel of Vengeance) |