ROBERT TAI
aka Gangly / Tai Che / Tai Chi / Tai Chi Hsien / Tai Cher / Tai Yee Tin


BIOGRAPHIE

INTERVIEWS


INTERVIEW #2

Et voici une interview courte mais qui vaut le détour surtout pour l'ultime réponse de Robert, menée par John Richard de l'excellent site Wasted Life
Note : l'interview s'est déroulée par mails avec deux interprètes, quelques petite schoses ont donc pu échapper à la traduction.


John Richard :
Combien de temps avez-vous passé à l'école de l'opéra Fu Shing et comment était-ce de grandir là-bas ?
Robert Tai :
J'ai été à l'opéra Fu Shing pendant 8 ans. Si je n'avais pas passé une enfance aussi dur à l'école de l'opéra Fu shing, je n'aurais pas acquis l'esprit qui à mon adolescence m'a permis de construire une carrière à succès.

John Richard :
Comment avez-vous eu votre première participation pour un film ?
Robert Tai :
En 1965, le réalisateur Huang-fu est venu à Taiwan pour un de ses films de kung fu dont le chorégraphe était Monsieur Han Yin-Jay qui était mon professeur à l'école. Monsieur Han avait besoin de beaucoup de cascadeurs pour son film, ç'est pourquoi nous avons participé à cette production. Et donc, ma première participation à un film fut en tant que cascadeur.

John Richard :
Quel était votre star favorite avant cela ?
Robert Tai :
Chang Yi était ma star favorite parce qu'il était mon frère aîné à l'école.

John Richard :
Qui a été la plus grande influence de votre carrière ?
Robert Tai :
Incontestablement, Chang Cheh a été la plus grande influence de ma carrière.

John Richard :
Comment êtes-vous passé de cascadeur à chorégraphe au sein de la Shaw Brothers ?
Robert Tai :
Avant d'être à la Shaw Brothers, j'ai travaillé aussi bien comme cascadeur que comme assistant chorégraphe. le chorégraphe taiwanais de Shaolin Temple de Chang Cheh a quitté la Shaw suite à cette production, j'ai donc été en charge du film suivant.

John Richard :
Quel contrôle aviez-vous sur l'arrangement des combats des films de Chang Cheh qui mettaient en vedette Kuo Chui, Lo Meng, Lu Feng, Chiang Sheng et Sun Chien ?
Robert Tai :
J'ai pris en charge toutes les scènes de combat de ces films.

John Richard :
L'un de mes combats favoris est le final de 'Thundering Mantis' (aka 'Crazy Mantis'), que vous avez chorégraphié. Était-ce prévu que cela soit aussi brutal ou cela a-t-il été décidé au moment du tournage ?
Robert Tai :
La mante religieuse est un insecte extrêmement brutal, l'idée principale des combats, que j'ai designé, spécialement votre scène favorite est basée sur le monde naturelle de la mante religieuse. Il n'y avait pas à proprement parlé de concept d'action dans le scénario du film.

John Richard :
Qu'est-ce qui vous a conduit à expérimenter les câbles dans vos films ?
Robert Tai :
Depuis le film 'Dead Gate', J'ai utilisé les câbles pour fixer les accessoires au cadre, et dans 'Dead Gate', j'ai utilisé les câbles pour contrôler les fléchettes. Après cela, dans 'Five Venoms', j'ai commencé à utliser les câbles avec les acteurs.

John Richard :
Vous semblez faire beaucoup de films avec des ninjas, qu'est-ce qui vous attire dans ce genre ?
Robert Tai :
En 1975, j'ai acheté des versions chinoises de films de samourais japonais, à partir de là, j'ai été très attiré par la culture ninja, puis j'ai revendu mes films de samourais japnais qui m'ont extrêmement déçu. A partir de là, j'ai décidé de créer mon propre style de films de ninjas.

John Richard :
D'où est venu l'idée de l'unité d'araignées d'eau sauteuses dans 'Ninja The Final Duel' ?
Robert Tai :
L'idée vient de sa signification dans le language japonais.

John Richard :
Alexander Lo Rei apparaît fréquemment dans vos films, quelles qualités le rendent bon pour ses rôles titre ?
Robert Tai :
C'est mon disciple, il est hors de question qu'il ne soit pas le premier choix d'acteur principal pour mes films.

John Richard :
Vous avez récemment réalisé 'Trinity Goes East', que l'on peut espérer voir sortir cette année, que peuvent attendre les fans de ce film ?
Robert Tai :
Comme d'habitude, ils auront des surprises dans 'Trinity Goes East'.

John Richard :
Comment était-ce de travailler à nouveau avec John Liu et son kick est-il le même qu'avant ?
Robert Tai :
Magnifique. A son âge, ce qu'il a fait est remarquable.

John Richard :
Pratiquez-vous toujours les arts martiaux ?
Robert Tai :
Je ne pratique plus les arts martiaux depuis quelques années. Mais je prend encore beaucoup soin de ma santé.

John Richard :
Avez-vous des projets en tête ?
Robert Tai :
Oui, je suis en train de préparer un kung fu musical.

John Richard :
Que pensez-vous de la tentative d'Hollywood de copier le style de réalisation chinois ces dernières années ? (les films comme 'The Matrix' et 'Charlies Angels')
Robert Tai :
Très bien. Enfin, les films de kung fu chinois sont vraiment reconnus par le monde occidental. Autrefois, ce type de films ne pouvait être projeté que dans les cinémas de troisième classe, maintenant les films de kung fu peuvent être diffusés dans les cinémas de première classe. Néanmoins, les acteurs occidentaux sont toujours la tendance principale, j'espère qu'un jour, les acteurs orientaux seront aussi populaires que les occidentaux.

John Richard :
Parmi tous vos films, quel est celui dont vous êtes le plus fier ?
[note - Je pense que cela a été traduit par : quel est votre meilleur film ?']
Robert Tai :
Je pense que vous devriez répondre à cette question. A mon avis, en tant que réalisateur, le prochain sera toujours le meilleur.

John Richard :
Auriez-vous pu penser que vos films trouveraient encore un nouveau public 20 ans (et plus) après qu'ils aient été faits ?
Robert Tai :
Bien sur, mes films attirent toujours les jeunes générations, car je pense que je suis le parrain des réalisateurs de films de kung fu. Personne ne peut imiter mes idées, je peux vous assurer que même dans 100 ans, le public sera attiré par mes idées uniques dont je suis le précurseur.

Merci beaucoup à Robert Tai pour avoir pris le temps de répondre à ces questions.

John Richards
Avril 2004

 


 

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